Le jardin oublie
Au milieu de nulle part, parmi les recoins les plus éloignés de mon âme tourmentée.
Ou jadis les Satyres et les Nymphes ont conte fleurettes, sous l’œil amuse des fées chevauchant des papillons aux couleurs de miel.
Je suis la fige, contemplant le chef d’œuvre de ma destruction.
La brume grise et froide c’est abattu sur ce paradis, étouffant mes dernières ambitions de vie, en ce monde maintenant éteint. Sûrement pour l’éternité.
Je n’ai plus que ma mémoire qui me rappelle sans arrêt l’être que j’étais, être que je ne suis plus. Fige sur place parmi les arbres morts sous un silence où résonne la solitude.
Je suis la statue de marbre blanc recouvert de mousse noire, rêvant de faire quelques pas à travers ce somptueux jardin qu’il fut autrefois.
Ou je me vois sourires aux lèvres, cueillant la rose blanche symbole de l’amour si pur, tous prêt de ce ruisseau ou l’eau si claire y coule.
Sous ma carapace de mousse et de marbre blanc devenus froid brûle encore mon cœur pour l’amour qui n’est plus.
Ah Seigneur, cruelle a été ta sentence! Tu nous a sépare a jamais, mais en même temps plus rapproche.
Je ne sais plus quoi penser?
Alors mes larmes d’une pureté simpliste tombe sur cette terre terne grise et font pousser a mes pieds de somptueuse penses a la couleur bleu d’un ciel de printemps.
Ce sont tous ce qui me restent, les graines d’un passe si loin qui cherchent a nouveaux un sens a la vie, a ma vie…
Je suis partage sur cette idée Comment vivre sans elle?
Serai-je sur le point de devenir égoïste dans ce nouveau monde si froid qui est devenue le mien? Ah Seigneur entend ma dernière prière!
Fait que de ton souffle divin me renverse de mon socle d’argile et venant m’écraser sur les fleurs de mon passe, je puisse enfin trouver le repos de mon âme et de mon cœur tourmente.
Marquis d’Amerevie
Avril 2004